coach sportif
CONTACT
x

5 jours de conseils gratuits pour s'entrainer comme un pro

Sport et endométriose : les activités avec un coach sportif

Une sportive réalise des exercices chez elle avec un ballon de bosu.

L’endométriose est une affection complexe et invalidante, qui touche des millions de femmes à travers le monde. Pour elles, la pratique d’une activité physique est un vrai défi ! En effet, associer sport et endométriose peut être une source de mieux être. Néanmoins, conjuguer activité sportive et maladie n’est pas toujours simple.
Quelle que soit la localisation de votre endométriose ou son niveau de gravité, voici ce que vous devez savoir pour pratiquer sereinement !

Point sur l’endométriose : quelle est cette maladie ?

L’endométriose est causée par le développement de l’endomètre en dehors de l’utérus. En effet, cette membrane censée accueillir le fœtus en cas de fécondation (et qui sinon est évacuée par les menstruations) se forme dans cette zone. Mais chez 1 femme sur 10, elle remonterait par les trompes (c’est la théorie la plus retenue). Elle irait ensuite se développer ailleurs dans l’abdomen (ovaires, vessie…).

La principale caractéristique associée à l’endométriose est la présence de douleurs aiguës pendant la période des règles. Mais celle-ci peut aussi causer des douleurs chroniques, des troubles digestifs, et peut même être à l’origine de l’infertilité. Ses symptômes étant très variés et leur gravité variable selon les cas, la maladie peine souvent à être diagnostiquée. On compterait 7 à 8 ans d’errance médicale en moyenne pour les personnes atteintes.

En termes de traitements, les principales solutions proposées sont médicamenteuses, hormonales et/ou chirurgicales. Néanmoins, il n’existe pas de traitement définitif à l’endométriose !

Sport et endométriose sont-ils compatibles ?

Une femme se tient le ventre car elle a mal.
Les douleurs, l’un des facteurs incapacitants les plus présents dans l’endométriose.

Souffrir d’endométriose ne signifie pas que la pratique du sport devient inaccessible ! En revanche, la maladie nécessite des adaptations spécifiques, pour que l’activité physique ne soit pas source de douleurs supplémentaires. La pratique va aussi dépendre d’éléments comme le cycle menstruel ou l’évolution du traitement médical.
C’est pourquoi il est recommandé de se tourner vers un(e) enseignant(e) APA spécialiste de l’endométriose et des maladies de longue durée. Son approche progressive et personnalisée vous permettra de pratiquer au plus haut niveau de confort.

Les bienfaits du sport en cas d’endométriose

Comme toutes les femmes, celles qui souffrent d’endométriose ont de nombreux bienfaits à tirer du sport. Néanmoins, certains sont plus particulièrement intéressants au regard des caractéristiques de cette maladie gynécologique. En effet, l’activité sportive peut aider à :

  • Mieux gérer les douleurs.
  • Diminuer le stress lié à la maladie.
  • Améliorer l’état de forme.
  • Augmenter le bien-être global.
  • Réduire la fatigue et améliorer le sommeil.

L’activité sportive adaptée peut être un espace également de sociabilisation et d’échange autour de la maladie. Il s’agit d’un temps dédié à prendre soin de soi, et donc à ce qu’on appelle le coping. Ce terme désigne les stratégies d’adaptation mises en place face à une situation difficile (comme l’acceptation ou la maîtrise de la maladie).
Et cela tombe bien, des études démontrent que le coping a des effets positifs sur la qualité de vie des femmes souffrant d’endométriose 2.

Bien sûr, la fréquence, l’intensité et la régularité de l’activité sont à adapter à chaque cas. En effet, toutes les femmes souffrant d’endométriose ne font pas face aux mêmes symptômes !

Sport et endométriose : les obstacles dans le haut niveau

Bien entendu, il n’est pas impossible d’être sportive de haut niveau tout en souffrant d’endométriose. Toutefois, il y a de nombreux challenges auxquelles les athlètes touchées peuvent faire face. En effet, peu d’aménagements existent dans la quasi totalité des disciplines (si ce n’est aucun).
Comme en a déjà parlé plusieurs fois Djihene Abdellilah, championne de grappling souffrant d’endométriose, les entrainements et compétitions ne sont pas pensés pour respecter le cycle menstruel des femmes concernées.
Bien sûr, cela a un impact plus ou moins important selon la gravité de l’endométriose et de ses symptômes. Certaines pourront pratiquer à haut niveau sans aménagement, tandis que ce sera impossible pour d’autres.

Être bien accompagnée sur le plan médical ainsi que par un coach bienveillant est donc indispensable. C’est une condition à remplir pour pouvoir maintenir son activité dans la durée. Plusieurs associations dédiée à l’endométriose existent également pour accompagner et soutenir les personnes victimes de la maladie.

Top 4 des activités sportives en cas d’endométriose

Une yogi s'exerce pour sa santé et son bien-être sur une plage.
Le yoga, pour combiner sport et endométriose en douceur.

Notre top 4 des sports à pratiquer en cas d’endométriose est indicatif. Chaque femme doit trouver l’activité la plus adaptée à ses besoins, ses douleurs et ses préférences. Il ne s’agit ici que de pratiques sportives pour lesquelles nos coachs APA ont constaté un engouement et/ou des effets particulièrement positifs chez les personnes malades.

La gym douce

Facile à adapter à toutes, la gym douce regroupe différents exercices, mais aussi plusieurs activités spécifiques. On dit ainsi que le Yoga, le Pilates ou encore le Stretching sont des formes de gymnastiques douces.
Leur point commun ? L’absence de chocs dans la pratique. Grâce à cela, ces disciplines peuvent sans problèmes être proposées dans le cadre de nombreuses maladies, dont celle de l’endométriose.

Réduire les impacts permet en effet de ne pas accentuer les douleurs associées à la maladie. Cela pourra notamment éviter de majorer les douleurs pelviennes. C’est l’une des formules privilégiées pour se remettre en forme sans inconfort.

Le yoga

La relaxation étant au cœur du yoga, cette discipline est parfaite pour les femmes atteintes par l’endométriose.
Tout d’abord, elle permet d’évacuer le stress cumulé dans sa journée, et donc à se détendre du côté mental. De plus, cette relaxation profonde va diminuer les contractures musculaires. Par extension, elle réduit les douleurs résultant de ces tensions, qui viennent se cumuler à celles causées par la maladie.

Les séances de yoga sont aussi des espaces de retour à soi et au présent. Ce peut être une aide précieuse dans le cadre d’un processus de réappropriation de son corps.

La boxe

Parfaite pour se défouler, la boxe peut booster le moral et faire oublier quelques temps la maladie. Bien sûr, les cours doivent être adaptés aux douleurs, qu’elles soient chroniques ou non.
Cela peut se faire en travaillant sur sac de frappe ou avec un coach armé de paos qui ne portera aucun coup. Si vous voulez pratiquer la boxe à fond, il peut simplement éviter de cibler les zones sensibles. Le shadow boxing, forme de boxe dans le vide, est aussi une alternative intéressante.

Le fitness

Mélanger sport et endométriose peut parfois se faire par le biais d’activités très cardio et de renforcement musculaire. Encore une fois, cela dépend des femmes ! Mais réaliser des séances de fitness personnalisées peut aider à se dépenser un maximum.
Ces exercices sont particulièrement appropriés pour celles qui ont besoin de bouger, de retrouver de l’énergie au quotidien et/ou qui veulent mieux dormir. De plus, c’est une excellente approche si vous avez un objectif de transformation physique (de type raffermissement ou perte de poids).

Nos coachs sportifs personnels spécialistes des activités physiques adaptées aux affections de longue durée savent comme il est compliqué de trouver un cadre d’entrainement respectueux de la maladie et de ses symptômes. Ils peuvent vous proposer un accompagnement bienveillant, en vous replaçant au centre des préoccupations. Car vous ne devriez jamais vous adapter au sport : c’est le sport qui doit s’adapter à vous !

Références :

  1. Allaire, C., Bedaiwy, M. and Yong, P., « Diagnostic et gestion thérapeutique de l’endométriose », Canadian Medical Association Journal, Vol. 195, Issue 24, 2023, E853-E862. Disponible sur cmaj.ca.
  2. Guillemot, C., Garraud, C., Sordes, F., « Endométriose et qualité de vie : le rôle du soutien social et des stratégies de coping », Bulletin de Psychologie, n° 579, 2023, pp. 47-58. Disponible sur cairn.info.

D’autres articles sur le sport et la maladie

Publié le

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *