Préparateur physique : l’entraîneur sportif spécialisé

Pourquoi le préparateur physique existe ?

Un sportif qui pratique son sport intensément va progresser. Plus il s’entraîne, plus il va devenir performant et meilleur en améliorant ses qualités physiques et techniques. Alors pourquoi  effectuer des entraînements spécifiques pour améliorer la condition physique de base ?

C’est vrai, pratiquer fait progresser ! Mais c’est souvent insuffisant dès que l’on souhaite entrer en compétition. Tant que l’on pratique une activité physique pour soi, notre entraînement régulier dans un sport nous fait progresser. Rapidement au début, puis de plus en plus doucement une fois un niveau confirmé atteint.

Chez Ownsport, nous vous mettons en relation avec un coach qui possède un diplôme universitaire de préparateur physique. Il pourra vous faire progresser dans un sport collectif comme dans un sport individuel. Et bien sûr, il peut aussi vous accompagner à la préparation physique en vue d’un concours.

Le challenge des sportifs : l’arrêt de la progression

Cela est dû au fait que nous sommes tous différents et génétiquement dotés de qualités et de points faibles. Ceux-ci nous permettent de performer sur certains points mais aussi d’avoir des difficultés sur d’autres.

Le risque si on s’entraîne sans jamais prendre le recul de regarder ses points forts et faibles ? Les points forts vont se développer rapidement et vont compenser les points faibles. Néanmoins, il est très rare que la compensation soit la bonne solution.
En effet, c’est ce phénomène de déséquilibre qui va limiter rapidement le sportif amateur. Ce, au contraire d’un athlète suivi par un professionnel diplômé en préparation physique.

Exemple : Prenons un tennisman ayant une très bonne technique, un bon positionnement et une bonne gestuelle. En revanche, il est faible niveau cardio.
Eh bien il va compenser en jouant haut et prendre le risque de rater les balles les plus rapides. Ou bien, il va tenter de faire courir son adversaire pour l’empêcher de cadrer ses coups.
Cependant, il prendra le risque de mettre des balles dehors. Alors qu’en travaillant sa condition cardiovasculaire avec de la course à pied fractionnée, par exemple, il pourrait jouer sur une gamme plus large de coups et de techniques. Il deviendra ainsi un joueur plus dangereux pour ses adversaires.

Des méthodes d’entrainement pour faire la différence

Arrivé à un certain niveau, faire la différence avec ses adversaires n’est pas qu’une affaire d’assiduité. En effet, comment performer plus qu’un autre athlète, qui s’exerce autant que soi ? Le volume d’entrainement est le même, et il connaît tout aussi bien la discipline. Alors pour se démarquer, cela se joue à peu de choses près.

Une préparation physique adéquate, la pratique de méthodes d’entrainement innovantes et une bonne préparation mentale font partie des éléments qui peuvent changer la donne.

Car oui, il est important de ne pas négliger la part de mental qui se joue sur le terrain ! C’est pourquoi de nombreux préparateurs physiques se spécialisent également dans ce domaine.
Des techniques comme le brain endurance training mêlent même le domaine de la préparation physique à celui de la performance cognitive. Des notions intimement liées pour obtenir des résultats !

Détecter ses faiblesses grâce à un préparateur physique

La première des choses à faire, nous l’avons vu, consiste à identifier ses point faibles et forts. Le souci, c’est que souvent pour en être capable, il faut beaucoup d’expérience. Et là, on ne parle pas de simple expérience personnelle en tant que pratiquant.

L’expérience d’un préparateur physique ou d’un entraîneur dans la discipline n’aura rien à voir. Celui-ci aura été formé spécifiquement à détecter points faibles et forts. Il aura vu passer de nombreux pratiquants avec des niveaux, des styles, des qualités et des défauts différents. C’est ce référentiel créé par l’expérience qui va permettre d’identifier ce qui pêche chez tel ou tel athlète.

Vous pouvez à titre personnel faire ce travail bien sûr. Ce sera toujours 1000 fois mieux que de ne pas le faire du tout ! Un éducateur sportif vous permettra simplement un gain de temps, une plus grande précision et de l’efficacité. Tout dépend de votre niveau, de votre objectif et de l’investissement que vous êtes prêt à faire.

La préparation physique générale VS  spécifique et technique

Nous l’avons vu, pour un débutant il est très simple de s’entraîner, tout est à faire. La préparation physique générale ou PPG classique de papa est alors adaptée. Course à pied, renforcement musculaire et exercices de musculation polyarticulaires généraux ne peuvent pas faire de mal.

Cela se gâte dès que l’on veut taquiner la compétition. En effet, certains exercices et méthodes d’entraînement doivent être évités, car ils sont contre-productifs.

Un basketteur par exemple, doit faire attention à son poids pour rester endurant et à sa précision pour marquer des points. L’entraîner régulièrement en force sur des mouvements d’haltérophilie n’est pas très pertinent. Ses capacités de jeu se trouveraient altérées.

Au-delà de ce concept simple de choix de programmes et d’exercices adaptés, s’ajoute un niveau supplémentaire de complexité.

Allier préparateur physique et entraînement technique spécifique

On distingue trois types de méthode pour le préparateur physique : Intégrée, Associée, Dissociée.

La préparation physique intégrée

Ce mode de préparation utilise des exercices qui travaillent en même temps les capacités physiques et techniques spécifiques. En gros, cela consiste à pratiquer le sport en question de façon fractionnée, lestée ou gamifiée. On varie les intensités, mais on travaille de façon fonctionnelle globale, sans pouvoir réellement cibler un objectif athlétique spécifique à améliorer.

Cela permet de progresser sur sa pratique, comme le ferait un débutant, mais de façon plus poussée et réfléchie. On apprend en pratiquant et on se spécialise. Cela sert d’ailleurs à haut niveau quand un athlète est relativement équilibré physiquement pour faire monter son niveau général.

C’est la préparation qui convient pour les débutants ou les athlètes dans des (très rares) phases d’équilibre physique général.

La préparation physique associée

Ici, on va travailler un exercice athlétique suivi directement par un exercice spécifique. Puis, on enchaîne les exercices en respectant cette alternance le plus possible.
Le but de la manœuvre est d’obtenir les bénéfices sur la forme physique d’un entraînement athlétique. Ce, tout en préservant les qualités techniques du sportif. Car, comme nous l’avons vu, le défaut de l’entraînement ciblé sur les qualités physiques, c’est qu’il peut dérégler un joueur ou un boxeur par exemple.

Une séance de développé couché peut, en donnant plus de force à un joueur de Basket Ball, dérégler ses tirs. Il lui faudra alors quelques entraînements pour se recalibrer. Pareil pour un boxeur dont l’explosivité serait amoindrie au bénéfice de la force. Il perdra légèrement en fluidité et en rapidité de mouvement.

Pour éviter cela, le préparateur physique peut faire suivre les exercices de musculation par des exercices propres à la discipline. Il peut par exemple proposer des tirs au panier pour le basketteur, ou une session de shadowboxing pour le boxeur.

Le défaut : le résultat est moins efficace sur la condition physique du pratiquant. Il se dérègle moins, mais progresse moins sur ses faiblesses physiques que dans la prépa dissociée.

On utilise cette technique pour la préparation physique en vue d’une compétition.

La préparation physique dissociée

Dans ce mode d’entraînement, le personal trainer dissocie en 2 séances séparées le travail de la condition physique et le travail spécifique et technique. Cela permet de vraiment cibler un objectif précis, pour atteindre un meilleur niveau. Idéal si le sportif doit prendre de la masse musculaire, ou de la force de façon relativement importante par exemple.

Dans ce type d’entraînement, les charges sur les exercices doivent être précisément quantifiées et cyclées pour obtenir la progression souhaitée. Ceci, en évitant le surentraînement et les blessures bien entendu. D’autres objectifs comme la souplesse, l’explosivité ou l’endurance sont bien sûr possibles.

Le défaut de cette méthode d’entraînement est le risque de dérèglement de l’athlète confirmé et le besoin de récupération accru.
L’entraînement du préparateur physique est très pointu et ciblé sur le sport pratiqué. Cependant, on n’utilise pas cette façon de travailler à l’approche d’une compétition importante par exemple. Il y a trop de risques d’effets secondaires sur la dextérité ou la mobilité du sportif. C’est donc une méthode pour remonter puissamment les défauts de l’athlète en période creuse.

Comment devenir préparateur physique ?

Pour devenir préparateur physique, plusieurs diplômes s’offrent à vous, dont les études durent plus ou moins longtemps. Nous vous proposonsde découvrir rapidement les plus connus d’entre eux.

Licence et Master STAPS : la filière privilégiée !

Pour commencer, une licence STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives) mention « entraînement sportif et optimisation de la performance » permet de devenir préparateur physique. Cette dernière s’obtient au bout de 3 ans d’études en université.

Vous pouvez aussi continuer cette licence (n’importe quelle spécialisation) avec un master STAPS. Cela vous procure alors un niveau bac+5 et le diplôme. Un master, après la licence, s’effectue en deux années.

À savoir que la filière STAPS est très demandée de nos jours. Si vous souhaitez l’intégrer, nous vous conseillons de vous constituer un bon dossier avant l’inscription à la fac.

BPJEPS AGFF

Le Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et du Sport se décline en plusieurs options. L’option « Haltère, musculation et forme sur plateau » vous permet alors d’obtenir le diplôme. Le BPJEPS se déroule sur une année généralement.

D’autres options du BPJEPS et d’autres diplômes d’état vous permettent d’avoir le statut de préparateur physique. Nous vous conseillons, si vous êtes intéressé, de regarder sur la page dédiée à la formation.

Diplômes Universitaires spécialisés

De nombreuses universités proposent leurs diplômes pour devenir préparateur physique. C’est le cas par exemple de l’université de Lyon, qui propose un diplôme universitaire européen de préparation physique. 

Cependant, les diplômes universitaires ne sont pas accessibles après le bac, mais après une licence STAPS ou un BP généralement. Nous vous conseillons donc de bien vous informer sur les préalables aux formations.

Professeur d’EPS

Pour finir, en ayant le diplôme de professeur d’Education Physique et Sportive, qui correspond à un bac+5, vous pouvez prétendre à être préparateur physique.

L’étude à suivre est la licence STAPS spécialisée en « Éducation Motricité », à enchaîner avec le concours du CAPEPS sur deux années.

Le matériel utilisé par les préparateurs physiques

Nos coachs sportifs spécialisés vous ont préparé un article spécifique sur le matériel de préparation physique. Classés selon les capacités physiques qu’ils permettent de travailler, ces accessoires d’entrainement sont efficaces dans leur domaine !
Certains sont plus connus que d’autres, comme les bandes élastiques ou la barre de traction.
D’autres sont encore réservés à certains secteurs sportifs. C’est cas du bulgarian bag pour l’entrainement de boxe, ou du Air Bike en cross training.

Pour en savoir plus sur chaque matériel mentionné, n’hésitez pas à consulter leur fiche technique !

Préparation physique au ski pour les sportifs occasionnels

Vous voulez profiter au mieux de vos vacances aux sports d’hiver et ne pas rentrer déclassé avec Europe assistance ? Nous vous proposons quelques conseils de préparation physique spécifique au ski sur notre page dédiée. Vous apprendrez gainages, étirements et échauffements pour vous renforcer et éviterez les blessures aux genoux et aux rachis.

Si vous recherchez à vous faire aider dans votre sport : venez trouver votre préparateur physique sur notre site. Avec plus de 5000 coaches diplômés, il y aura sûrement la perle rare qui vous conviendra 😉