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La corde à sauter, un jeu d’enfant ?

Pour répondre à la question posée dans le titre : non, la corde à sauter n’est pas réservée aux cours de récréation. Le saut à la corde a de multiples vertus. Lesquelles ? Il permet de perdre du poids, tonifier ses muscles, améliorer son endurance ou encore booster son système veineux. La corde permet de travailler facilement à une intensité élevée et est de fait utilisée dans les entrainement avec d’autres matériels de HIIT.

Si l’exercice ressemble à un jeu d’enfants, vous verrez à l’usage que ce n’est pas (du tout) le cas. Il vous faudra même une certaine dose de pratique et de patience pour parvenir à réaliser un entraînement de corde à sauter digne de ce nom !

Baskets de sport posées près d'une corde à sauter
Faire de la corde à sauter

Quand pratiquer la corde à sauter ?

Elle ne paie pas de mine, ladite corde. Pourtant, c’est un excellent complément d’entraînement. On peut facilement l’inclure dans une séance de sport par tranches d’une, deux à trois minutes suivies d’exercices de renforcement musculaire. On pense aux squats, fentes ou abdominaux, comme vous le verrez dans la vidéo ci-dessous.

Le saut à la corde peut aussi servir d’échauffement avant un entraînement ou peut être une phase d’entraînement à part entière. Dans ce cas, on procède par tranches de deux à trois minutes entrecoupées de pauses de vingt secondes. Le tout, sur un quart d’heure (au moins). Enfin elle est utilisée dans les session de HIIT (High intensity interval training) car elle permet de faire monter le cœur très vite et sa mise en pratique est très simple.

L’intérêt de pratiquer la corde à sauter

L’usage de la corde à sauter n’a rien de neuf. Des boxeurs aux basketteurs en passant par les coureurs, chacun y trouve son compte. Ce petit outil – qui se glisse dans un sac à main, mesdames – sollicite l’ensemble du corps et permet de gagner en endurance en travaillant à haute intensité. En premier lieu, il tonifie les mollets, les cuisses et les fessiers. Il permet de les renforcer sans pour autant leur faire gagner en masse, au contraire. Pour celles et ceux qui souhaitent affiner leurs jambes, c’est l’exercice idéal. Dans le même temps, utiliser la corde à sauter améliore le retour veineux. L’action des muscles des cuisses et des mollets masse en profondeur les vaisseaux et les stimule. Très efficace pour lutter contre la rétention d’eau et la cellulite aqueuse.

Contrairement aux apparences, lors d’un exercice de corde à sauter, ce ne sont pas les bras qui impulsent le mouvement mais les poignets. L’avant-bras est décollé du buste, ouvert sur le côté, alors que la partie entre l’épaule et le coude reste proche du corps. Cela n’empêche pas d’engager les épaules et le haut du dos ainsi que la sangle abdominale et lombaire. En effet, à chaque saut, on veille à sortir la poitrine et à rentrer le nombril afin d’avoir une posture solide, gainée, et d’impliquer les abdos au maximum.

On travaille donc son gainage, ses jambes et son système cardiovasculaire tout en améliorant son agilité et sa coordination. D’ailleurs, vous verrez qu’il n’est pas simple d’accorder bras et jambes. Il faudra vous y reprendre souvent avant de parvenir à enchaîner les mouvements. Besoin d’une carotte pour persévérer ? Un quart d’heure de corde à sauter est aussi efficace que trente minutes de footing ! Pour vous faire une idée, une heure de pratique grille entre 700 et 800 calories.

Débuter le saut à la corde

Pour vous faciliter la tâche, choisissez une corde facile à prendre en main, avec des poignées en nylon ou en plastique. On en trouve à moins de dix euros dans les magasins de sport. Aussi, n’oubliez pas de la régler à votre taille. Pour cela, placez vos deux pieds au centre de la corde et tirez chaque extrémité vers le haut. Les poignées doivent arriver à hauteur de hanches, ou de nombril pour les débutants. Faites des nœuds à votre outil pour ajuster sa longueur (voir vidéo ci-dessus).

Les coachs sportifs conseillent de commencer par sauter deux fois entre chaque passage de corde, afin de prendre le coup. C’est aussi le moyen de trouver un rythme confortable, d’apprendre à s’économiser en sautant juste assez pour que la corde passe, et d’adopter la respiration la plus naturelle possible. Pensez aussi à éviter les tensions en gardant les épaules bien basses. Lorsque vous vous sentez plus à l’aise, passez au saut unique, enchaînez quelques sauts sur un pied puis sur l’autre, et/ou intervertissez les pieds, comme si vous courriez.

Références :

  1. H. Makaruk. (2013). Acute effects of rope jumping warm-up on power and jumping ability in track and field athletes, Polish Journal of Sport and Tourism Volume 20 Issue 3 pp 200-204, Sciendo. Consulté sur sciendo.com
  2. A. Trecroci, L. Cavaggioni, R. Caccia & G. Alberti. (2015). Jump rope training: Balance and motor coordination in preadolescent soccer players. Journal of sports science & medicine Volume 14 Issue 4 pp 792 nih.gov

D’autres articles sur le matériel de HIIT

Slackline, l’équilibre sur le fil

Quand une pratique sportive acquiert un emplacement dans les grands magasins, on peut dire qu’elle devient grand-public. C’est le cas de la slackline, qui a tissé sa toile à travers les décennies et les continents. Sport excellent pour l’équilibre et la proprioception, elle est adapté à ceux qui cherchent une gym posturale fun. À la rédaction d’Ownsport, on a posé quelques questions à Ugo Capozzoli, qui fait partie de l’association Slackline Riviera et exerce sur la Côte d’Azur. Au menu sportif : du renforcement musculaire, de la concentration, du plaisir et des records. Slacker, ça vous dit aussi ?

Ugo Capozzoli guide une petit fille sur une slackline d'initiation.

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Canicross : la course en binôme, ça vous branche ?

Un humain, un chien, une course à pied. On appelle cela le canicross. Vous l’avez cette image du maître au sol, traîné par son chien dont il a totalement perdu le contrôle ? Eh bien c’est justement ce qu’il faut éviter. L’idée pour rendre la course et le cardio plus fun, c’est de courir en équipe avec son fidèle compagnon, le plus vite possible.

À tous les défenseurs de nos amis les bêtes : pas de panique. Il est crucial de respecter l’allure de l’animal, qui doit d’ailleurs courir devant le maître. Chez Ownsport, nous avions envie de mettre en lumière cette discipline encore peu connue du grand public. Dans ce binôme particulier, chacun est le coach sportif de l’autre. Pourtant, les deux protagonistes ne parlent pas le même langage.

Le b.a.-ba du canicross

Canicross
Canicross en forêt

Ce sport canin est inspiré des courses d’attelage de chiens de traîneaux. Une pratique dont les premières traces remontent au 19e siècle. Puis, la course d’attelage a petit à petit gagné l’Europe jusqu’à être reconnue par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, en 1984. Elle a trouvé son public et a donné naissance à diverses disciplines comme le bike-joering (ou cani-VTT), le canicross, le ski-joering ou encore le canimarche. Il existe un grand nombre de sports dérivés listés sur le site de la Fédération française des sports de traîneau, de ski/VTT-joering et de canicross.

Pour revenir sur ce dernier exercice, puisque c’est ce qui nous intéresse aujourd’hui, notons qu’il associe le chien et l’humain lors d’un cross de 5 à 10 km en zone forestière. Évidemment, ce n’est pas une promenade de santé. L’objectif est de passer la ligne d’arrivée avant les autres. Il n’est donc pas rare de voir débouler les binômes à 25 km/h…

Quel matos en canicross ?

L’homme et l’animal sont animés par un effort commun et unis physiquement par une longe élastique de 2 mètres. Du côté du bonhomme (ou bonne femme), la longe est attachée à une ceinture lombaire ou sous-cutale prévue pour amortir les chocs lors des accélérations de l’animal. Elle est reliée au chien via un harnais, de manière à ce qu’il puisse tracter son acolyte bipède sans s’étrangler.

Le respect du copain à poils est placé au cœur de la course. Il doit d’ailleurs se trouver devant son maître en permanence. Ce dernier doit coller à l’allure du chien ou le ralentir s’il va trop vite. En revanche, si l’animal ralentit de lui-même ou a besoin de s’arrêter, on s’y plie. Le règlement du Canicross interdit formellement de tirer le quadrupède et de le forcer à courir. Un tel comportement est susceptible d’entraîner la disqualification immédiate du duo.

La course avec chien, pour qui ?

Le participant humain peut être un homme ou une femme, dès lors qu’il a sept ans révolus et possède un certificat médical assurant son aptitude à l’effort physique. Pour les plus jeunes, il existe des parcours plus courts, de 2 ou 4 km. Selon la corpulence de l’enfant, un adulte peut être attaché au binôme pour plus de sécurité.

Quant au spécimen canin, peu importe s’il est de race ou pas, s’il est doté ou pas d’un pedigree. Il doit simplement avoir au moins 12 mois, être identifiable grâce à un tatouage ou une puce électronique et doit être vacciné contre la maladie de carré et la rage (selon que le département où se déroule la course est à risque ou non, à vérifier dans le règlement de l’épreuve). Notez qu’un contrôle vétérinaire a systématiquement lieu avant le cross.

Il est évidemment recommandé de savoir diriger son compagnon à quatre pattes et de cultiver une excellente complicité avec ce dernier. Il est également préconisé de faire participer un chien sociable et calme, pour le bien de l’entourage ce jour-là.

Pour vous faire une idée en images de ce qu’est le Canicross, visionnez donc la vidéo suivante. On y voit évoluer les Français Anthony Le Moigne et Phoenix, doubles champions du monde de la discipline :

Enfin, voici un sympathique reportage où Antony Le Moigne évoque l’entraînement du canidé-meilleur ami :

Besoin d’un coach sportif pour préparer cette course avec votre compagnon à quatre pattes ? N’hésitez pas à nous contacter !

Références :

  1. S. Merchant. (2019). Running with an ‘other’: landscape negotiation and inter-relationality in canicross. Sport in Society. Consulté sur tandfonline.com
  2. P. Lafuente & C. Whyle. (2018). A retrospective survey of injuries occurring in dogs and handlers participating in canicross. Veterinary and comparative orthopaedics and traumatology Volume 31 Issue 5 pp 332-338. Consulté sur researchonline.rvc.ac.uk

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